A ELLE SEULE ELLE FORME LE GANG BARROW.

barrow, buster "bust"
With the wild wolves around you,
in the morning, I'll call you.
★★★★★

âge : Vingt et un ans. - date et lieu de naissance : Dix juillet, Los Angeles dans le quartier de Venice. - nationalité et origine(s) : Elle est américaine mais possède et des origines anglaises (par son père) et des origines françaises (par sa mère). - profession/études : Elle est étudiante en musicologie, en deuxième année à UCLA. Elle a une année de retard. Mais depuis bien longtemps, elle aide son père à tenir la galerie, elle voyage énormément pour dénicher de nouveaux talents, adore organiser des soirées qui rameutent les plus personnes les plus fortunées à la recherche de la perle rare etc... - statut civil : Buster a rarement été en couple, des relations sans grand intérêt, rapides. Mais depuis quelques temps elle a le sentiment d'être amoureuse, enfin. Mais certainement de la mauvaise personne. - situation financière : Bust n'a jamais eu de problème d'un point de vue matériel. Son père a fait fortune et sa mère vend des toiles à un prix complètement démesuré. - son avis sur mallory et sa mort : Même si Mallory lui en a fait baver par moments, sa mort l'a énormément secouée et encore aujourd'hui. Elle lui en a peut être fait voir de toutes les couleurs, mais elle la considérait comme sa meilleure amie et elle sait qu'au fond, c'était réciproque. Roxcy, Vicky et elle ont beaucoup de mal à aller de l'avant malgré ce qu'elles veulent faire croire. - son avis sur les vols et les "gangs" : Buster est vraiment mal placée pour donner son avis sur ces jeunes et pour cause ! Elle en fait partie. Elle devrait trouver ça inconcevable, absolument hallucinant, horrible et tout un tas d'autres choses. Mais Buster a le sentiment que rien ne peut jamais lui arriver, qu'elle vit dans une cage dorée qui la tient hors de danger. En s'introduisant chez les autres, elle se sent vivre, elle ressent enfin quelque chose. Cette adrénaline qui envahit tout son corps lui donne des ails. - groupe : THE FAKERS. - credits : ohmasen tumblr.

→ MINUTIEUSE, INTROVERTIE, PASSIONNEE, BORNEE, INTREPIDE ET COURAGEUSE, IMPULSIVE POUR CERTAINES CHOSES, TRES INTELLIGENTE, RALEUSE ←
Ella a un tatouage sur le poignet droit, un triangle qui représente la balance et l'équilibre qu'elle aimerait un jour obtenir dans sa vie. Les trois sommets représentent différentes choses : elle et ses deux parents dont elle est très proches mais aussi Roxcy, Vicky et elle. + Elle a monté un groupe avec un gars qu'elle connaissait depuis à peine deux ou trois heures : les Betrayed Squad. Elle est aujourd'hui plus proche que jamais du guitariste et chanteur qui l'accompagne : Ryker.  + Elle est très très proche de ses parents qui seraient prêts à lui décrocher la lune si elle le voulait. Elle leur confie tout, tout sauf peut être sa vie nocturne, ces nuits où elle s'introduit en douce chez les meilleurs amis de ses parents pour leur dérober toutes sortes d'objets. Jamais ils ne pourraient l'imaginer. + Elle fume comme un pompier, n'a aucune limite et aime tenter de nouvelles choses tous les jours. + Elle fait souvent des crises d'insomnie, chaque soir elle peine à s'endormir si bien qu'il lui arrive régulièrement de se balader dans Venice, seule alors que tout le monde dort. + Elle possède un chien qu'elle a recueilli alors qu'il trainait dans la rue. Personne, même pas les meilleurs vétérinaires, n'ont été capables d'identifier sa race. Tout ce qu'on sait, c'est qu'il est doux et noire. +

pseudo/prénom : Satellite Haze/Margaux. - âge : Dix-huit ans et trois mois ! - où as-tu connu le forum : Devine, gros malin. -  suggestions : Ca vous dirait pas qu'on aille tous vivre à Londres en colocation géante ? - temps de connexion : Le plus souvent possible - ton personnage est-il un scénario: Non non non. - acceptes-tu que le groupe des bitches intervienne dans tes rps ? : Of course, sans elles, la fête est moins folle  ! - un dernier mot : CASSE-DE A LILY, MAEVA et LUCIE, mes vieilles mamies périmées d'amour .

“ such a bitch, such a lovely bitch „
- life is full of misery, loneliness, and suffering - and it's all over much too soon -
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Vulgaire. Absolument vulgaire. Elle était là, plantée devant le grand miroir aux bordures dorées qui dominait son immense chambre. Depuis une bonne demi-heure, elle se dandinait dans tous les sens en tentant d'adopter différentes poses. Elle tirait toujours un peu plus sur la robe pailletée qui lui semblait bien trop courte. C'était un micro bout de tissu rose poufiasse, avec de la dentelle à droite à gauche et un décolleté qui en aurait fait pâlir plus d'un. Vulgaire. C'était ça, elle se sentait terriblement vulgaire et mal à l'aise. La robe appartenait à Mallory, Bust la lui avait piquée il y a quelques jours. Elle n'avait aucun remord, Mall ne s'en renderait sûrement pas compte vu la taille incommensurable de son dressing. Elle aurait aimé pouvoir lui ressembler, même si elle refusait de l'avouer. Elle aurait aimé porter des robes aussi minuscules, elle aurait aimé être juchée sur des talons de plus de vingt centimètres sans se sentir ridicule, mais c'était peine perdue. Buster était à l'aise dans ses vieux shorts en jean, dans ses converses usées jusqu'à la corne et dans ses pulls tellement larges qu'on en oubliait qu'elle n'avait pas de poitrine. Ce jour-là, devant son miroir, elle avait espéré une fois de plus que tout cet attirail ne lui irait pas si mal. Dans un dernier élan d'espoir, elle attrapa une paire d'escarpin noir Louboutin qui appartenait à sa mère et les glissa à ses pieds. Pitoyable. On aurait dit une asperge, on ne voyait que la minceur de ses jambes bien trop pâles. Elle essaya de faire quelques pas et renonça. Elle balança les chaussures à l'autre bout de la pièce et finit par s'effondrer en larmes sur son lit. Elle ne pouvait s'empêcher de se remémorer la semaine dernière, quand Mallory l'avait humiliée devant des millions de téléspectateurs. Elle la détestait. Elle la détestait pour avoir une telle emprise sur elle. Elle aurait voulu lui faire manger la poussière à son tour, mais au lieu de ça elle se torturait, elle faisait tout pour lui plaire quitte à mettre de côté sa vraie personnalité. La tête enfouit dans ses bras et les larmes chaudes coulant sur ses joues, elle repensa à cette scène qui l'avait tant blessée.

« Here, you can admire all my pairs of shoes. As you can see,  I have plenty of Loub.. Sorry, pleinty of them with red soles ! » Devant les caméras, Mallory prenait un incroyable plaisir à faire l’étalage de sa richesse. Cela pouvait passer par tous les tableaux de maître que ses parents possédaient, par tous les appareils derniers cris qu’on pouvait trouver un peu partout dans l’immense maison ou encore lorsqu’elle exposait montrait fièrement toutes les chaussures de marque qu’elle collectionait depuis sa naissance. Elle était si à l’aise… « My favorites are by far the silver one, they are so beautiful. Aren’t they Bust ? » Elle afficha son éternelle sourire ultra-bright qu’elle avait travaillé des heures durant, fit valser ses longues boucles blondes et plongea son regard dans celui de Buster. Les trois filles savaient très bien que Mallory voulait la mettre mal à l’aise, se moquer d’elle une fois de plus à la télévision, mais Buster ne parvenait jamais à se défendre quand les caméras étaient braquées sur elle. Elle se racla la gorge et passa une main dans les cheveux dissimulant très mal le stress qui s’emparait d’elle. « I... I guess they are.  You know that this is not really… my type. » Elle essayait de ne pas rentrer dans son jeu, de ne pas se laisser avoir ou en tout cas de ne pas se mettre à subitement aimer tout ce qu’elle détestait juste pour rentrer dans le moule de la télé, de Mallory et des choses superficielles. « That's right, I forgot. You are more ... old bleached jeans, pierced T-shirts and Converses purchased in thrift shop. » Mallory partit dans un éclat de rire cristallin et Roxcy et Vicky se sentirent obligées de la suivre. Elles étaient évidemment gênées et mal à l’aise à leur tour pour leur amie, mais c’était la règle, Mallory riait, tout le monde riait. De son côté, Buster était devenue toute pâle même si ses joues étaient rouges écarlates de honte. Elle aurait voulu disparaître, se faire toute petite et se cacher dans un trou à rat pour ne jamais plus en sortir. Mall s’arrêta net de rire. « Oh please, stop sulking. Not everyone can possess such a natural elegance, like mine. At least you got the intelligence ! » Elle continuait de la fixer avec ce même sourire qui donnait des envies de meurtre à Buster. Mais très vite elle changea complètement de sujet, repartant dans le tour du propriétaire. Tout le monde sembla passer à autre chose, tout le monde sauf Buster qui, une fois de plus, se sentait démolie par Mallory.

“ i looked for you, so many times „
- It was easy to idealize someone you barely knew -
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« Tu veux qu'on se retrouve à quelle heure au Paxton ? » Buster s'était glissée hors du lit de Ryker pour se rhabiller mais sous la question de Ryk, son tee-shirt lui glissa des mains. « Au Paxton ? » Elle fronça les sourcils ne voyant pas tellement où il voulait en venir. « Bust on est censés y jouer ce soir... J'ai vraiment galéré pour que Hunter nous laisse la scène ouverte, j'ai pas arrêté de te le rappeler toute la semaine ! » L'information lui revint d'un coup. Elle se souvint des nombreuses fois où il lui avait rappelé leur concert au Paxt, mais ces derniers-temps rien ne semblait vouloir rester encré dans son cerveau. Alors elle continua de se rhabiller pour masquer sa gêne. « Je suis désolée Ryker, j'ai totalement zappé... Je peux vraiment pas ce soir, va falloir que t'y ailles sans moi. » Elle aurait voulu pouvoir s'éclipser sans qu'il ne lui demande de plus amples explications ; l'esquive avait toujours était son arme favorite. Mais il n'était pas prêt à la lâcher aussi facilement. « Tu vas pas pouvoir ? Mais merde, on y arrivera jamais si tu me plantes au dernier moment à chaque fois. On est un duo, je vais pas y aller tout seul ! » C'est vrai que dernièrement elle avait été pas mal occupée les soirs de semaine, mettant leur groupe à l'écart. Mais elle ne pouvait pas lui dire pourquoi, même si par moment elle en mourrait d'envie. Il ne pourrait pas comprendre. Non, il ne pourrait pas comprendre pourquoi une gamine pétée de tune pouvait prendre son pied en allant cambrioler les maisons de célébrités, comment est-ce qu'elle pouvait aimer s'introduire en douce chez des gens pour leur dérober tout un tas d'objets de valeurs, comment elle pouvait prendre autant de risques juste pour se divertir. Alors elle trouvait des excuses, plus ou moins improbables. « Je suis vraiment, sincèrement désolée, j'ai pleins de choses à faire en ce moment, des choses qui me prennent beaucoup de temps et... » Il la coupa net. « Et dont je ne fais absolument pas partie ! » Pour une fois il semblait blessé d'être mis à l'écart, Buster n'avait pas l'habitude de le voir comme ça. En temps normal, il semblait si détaché d'elle, comme si elle n'était qu'un échappatoire quand il allait mal, un passe-temps comme un autre. Sa réaction le rendait d'autant plus attachant et elle se sentait encore plus coupable de lui mentir. Mais elle ne devait rien laisser paraître. « En effet, des choses dont tu ne fais absolument pas partie et dont tu ne feras sans aucun doute jamais partie. » Elle savait qu'elle était peut-être trop froide, trop directe, mais elle ne savait pas comment s'y prendre autrement. Il se leva incapable de cacher sa frustration. « C'est à cause d'un garçon ? » Voilà qu'il se mettait à être jaloux, chose jusque là inédite. Il avait bien choisi son jour... D'un autre côté, il venait de lui offrir un alibi en or. « Qu'est-ce que ça peut te faire ? On a signé une sorte de close de non exclusivité je te rappelle. On a toujours dit qu'on était libres comme l'air. » Il ne savait plus ce qui le mettait le plus en rogne : qu'elle le laisse tomber ce soir ou qu'elle le laisse tomber pour un autre garçon. Il mourrait d'envie de lui dire que cette foutue close, il n'en avait plus rien à foutre mais il était trop fier et sûrement trop craintif qu'elle le recale. « T'as raison. Eclates toi bien ce soir et ne passe pas demain matin, je risque d'avoir de la compagnie. » Il se dirigea vers la salle de bain sans lui adresser un seul regard. « Claque la porte derrière toi. » Puis il disparut. Buster avait envie de tout envoyer valser, de tout casser autour d'elle. Elle avait ce sentiment d'être dans une situation inextricable, où pleins d'émotions se mélangeaient. Voler lui donner des ailes, la faisait se sentir libre et puissante, mais cela la conduisait à mentir un peu plus chaque jour, y compris aux personnes auxquelles elle tient le plus.

“ i want to keep you away from all that crap „
- but life is unpredictable, you stay beside me, i don't know what for -
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Mardi soir, le X était bondé, comme la plus part des soirs de la semaine. Le bar ne jouissait pourtant pas d'une très bonne réputation, tous les habitués et mêmes les clients lambdas étaient bien au courant des trafiques en tout genre qui s'y développaient tous les jours un peu plus. Mais l'alcool et les cocktails pas chers ainsi que la bonne humeur constante des serveurs permettaient au lieu de tenir debout. Même si Buster aimait bien ce genre d'ambiance - bien plus décontractée que dans les nombreux clubs en vogue à Los Angeles qu'elle fuyait comme la peste - c'était plus pour y retrouver un de ces fameux serveurs qu'elle s'y rendait sans avertir personne.
Ce soir elle était arrivée un peu plus tard que d'habitude, retenue par ses activités nocturnes indicibles. Une maison avait fait de la résistance. Alors quand elle arriva au X, elle dut se faufiler au travers d'une foule opaque, déjà bien alcoolisée, pour atteindre le bar. Il était bien là, toujours aussi beau et détendu malgré l'atmosphère agitée qui régnait autour de lui. Elle toussa discrètement et emprunta une voix bien plus grave que la sienne. « Un whisky vingt ans d'âge bien sec s'il vous plaît. » Iwan leva la tête du cocktail qu'il était en train de préparer et afficha un immense sourire quand il découvrit que Bust était à l'origine de cette commande peu ordinaire. Les gens qui venaient ici préféraient les alcools dégueulasses, pures ou coupés avec d'infâmes sodas mais qui les rendaient facilement ivres plutôt que de bons alcools rares et triés sur le volet. « Je crains de ne pas pouvoir répondre à votre requête. La seule chose que je peux vous proposer à la rigueur serait cette... » Il s'interrompit et disparut sous le comptoir pour en ressortir quelques secondes après. « merveilleuse bouteille de champagne au nom absolument inconnu et imprononçable. » Il brandit la bouteille comme un trophée. C'était un Krug, Buster en avait déjà bu plusieurs fois lors de réceptions que donnait son père dans sa galerie, mais elle ne dit rien. Elle n'aimait pas mettre en avant cet aspect de sa vie, montrer que l'argent, elle s'y connaissait mieux qu'il n'y paraissait. Elle avait également déjà volé des bouteilles de ce genre avec Vicky et Roxcy. Alors elle fit mine de rien. « Je serais très heureuse de la partager avec vous un peu plus tard. » Iwan eu un petit sourire en coin et lui fit un clin d'oeil, marché conclu. « Bon sinon, qu'est-ce que tu fais ici, à cette heure, Bust ? » Elle aurait simplement pu lui répondre que c'était pour le voir, pour passer du temps avec lui, mais elle savait que ça le mettait mal à l'aise. Toutes les histoires avec Vicky et Mallory le gênaient et il avait comme le sentiment de ne pas avoir le droit de lui parler. Alors elle trouva un prétexte. « Je suis venue te rendre un pull que tu m'as prêté il y a quelques mois. » Elle le sortir de son sac à main et lui tendit. Iwan perdit tout sourire. Il emprunta un ton grave tout en fronçant ses sourcils, comme s'il avait changé de visage en un dixième de seconde.« Buster suit moi, faut que je te parle. » Elle ne comprenait pas trop ce qu'il se passait mais elle le suivit dans l'accès réservé au personnel. « Y a un problème ? » Il se passa la main sur le front et tapait du pied en signe de nervosité. Il ne savait pas comment entreprendre l'histoire. « On peut dire ça comme ça, oui. » Il marqua une pause. « Ce pull... Il n'y en a pas un milliard. » Nouvelle pause. « Je l'ai pas abîmé tu sais, à la limite je l'ai rendu un peu plus tard que prévu, si c'est que ça je suis vraimeeeent désolée... Je pensais même que tu l'avais oublié. » Il arrêta de gesticulait et plongea son regard dans celui de Bust. « C'est pas ça le soucis ! Je pensais aussi l'avoir oublié. Jusqu'à ce que je le retrouve sur les images diffusées au journal de 20h, il y a deux jours. On voyait des images d'un gang de jeunes entrant pas effraction dans la maison de Johnny Depp ou je ne sais plus qui. Trois jeunes, visiblement des filles. On ne pouvait pas voir leurs visages mais... » Le sang de Buster se glaça immédiatement, elle prit énormément sur elle pour paraître la plus détendue possible. « Mais quoi ? Tu crois que j'en fais partie ? » Elle mourrait d'envie de tout lui avouer mais elle avait bien trop peur qu'il ne veuille plus jamais la voir, chose inconcevable pour elle. « J'en sais rien Bust. J'aimerais croire que non mais tout dans la démarche des trois filles vous ressemblait tellement, toi, Victoria et Roxcy... J'aimerais bien être persuadé que ce n'est pas vous, mais j'ai toujours eu l'impression que vous maniganciez quelque chose... Vos histoire avec Mallory ont toujours été louches. » Bust n'avait pas pu empêcher son visage de se décomposer et de devenir plus blanc qu'un cachet d'aspirine. Parfois elle se demandait comme elle arrivait à trouver le courage pour aller voler les plus grandes stars, elle qui perdait si vite pied en temps normal. « Buster, dit quelque chose je t'en prie. » Elle aurait voulu disparaître en un claquement de doigts ou fondre sur place, mais rien ne se passa. « Je sais pas quoi te dire Iwan. » Ca ressemblait fortement à des aveux maladroitement cachés. Après quelques secondes sans rien dire il lui prit la main d'une manière très douce. « Est-ce que je dois faire disparaître ce pull ? Si tu me dis que oui, alors je le ferai et je ne te poserai pas d'autres questions. Je ne reviendrai pas là-dessus. » Des larmes commencèrent à perler sur le visage de la jolie brune, si fragile à l'instant présent. Il l'attira contre lui et lui caressa la nuque pour la réconforter. « T'en fais pas, je m'en occupe. »
La situation était si surréaliste. Iwan avait très bien compris que Buster était d'une manière ou d'une autre impliquée dans les braquages incessants qui parcouraient Los Angeles mais il ne lui posa pas plus d'ample questions, prêt à faire comme si rien n'était jamais arrivé. Pourquoi ? Pour elle ? Pour lui ? Buster ne préférait poser aucune question.